
Réduire le nombre de personnes concernées un jour ou l’autre par un cancer tient d’une ambition sanitaire autant qu’économique, notamment dans un contexte de tension sur les dépenses de santé. La prévention – et avec elle le dépistage – doivent donc occuper une place centrale dans la stratégie des CLCC, ainsi que l’exploitation des données en termes de médecine prédictive. Dans ces conditions, comment penser et organiser un modèle durable ?
• Isabelle Sœrjomataram, Scientifique principal et chef adjoint de la section de surveillance du cancer du Centre international de recherche sur le cancer (IARC)
• Marc Ychou, Directeur général de l’Institut du Cancer de Montpellier
• Simone Mathoulin‑Pelissier, Responsable du Département PRISME (Prévention Promotion de la Santé Information Médicale Épidémiologie et Environnement) de l’Institut Bergonié
• Dominique Stoppa‑Lyonnet, Chef du Service de Génétique Médicale de l’Institut Curie
• François Eisinger, Institut Paoli‑Calmettes, Membre du Haut Conseil de santé publique
Alors que la santé passe de plus en plus par le maintien de la qualité de vie et la préservation des interactions sociales du patient, il convient d’être davantage attentif aux effets secondaires induits par les nouvelles avancées thérapeutiques. Dans une perspective de réduction des séquelles, comment les CLCC doivent‑ils envisager leurs modes de prise en charge, notamment dans le cadre du développement des soins de support ?
• Axel Kahn, Président de la Ligue contre le cancer
• Claire Genéty, Directrice générale adjointe de l’Ensemble Hospitalier, Institut Curie
• Cécile Kanitzer, Directrice des Soins de l’Institut de Cancérologie de l’Ouest
• Florian Scotté, Directeur du département Interdisciplinaire d’Organisation des Parcours Patients (DIOPP) de Gustave Roussy
• Hélène Sudour‑Bonnange, Pédiatre, Centre Oscar Lambret
L’évolution des thérapies contre le cancer passe progressivement d’une logique de masse à une logique de personnalisation, avec des coûts croissants en termes de développement et de mise à disposition des traitements. Pour les cancers de mauvais pronostics et les cancers rares – et dans un contexte contraint de ressources – comment assurer la soutenabilité des réponses apportées, tant au plan de la recherche que de la prise en charge des personnes ?
• Ruth Ladenstein, Directrice de l’Unité d’essais cliniques S²IRP de l’Institut de recherche sur le cancer des enfants St. Anna (CCRI), Autriche, Membre de la mission cancer de l’Union européenne
• Frédérique Penault‑Llorca, Directrice générale du Centre Jean Perrin
• François Bertucci, Oncologue médical, Institut Paoli‑Calmettes
• Jean‑Pierre Delord, Directeur général de l’Institut Claudius Regaud – Institut Universitaire du Cancer de Toulouse – Oncopole
• Pierre Vera, Directeur général du Centre Henri Becquerel